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Nimlot Ier

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Nimlot Ier
Nom en hiéroglyphe
N35
U1
D21
V13
Transcription Nmrt
Période Troisième Période intermédiaire
Dynastie XXIIe dynastie
Fonction principale Général d’Héracléopolis Magna
Successeur Osorkon ?
Famille
Grand-père paternel Nimlot
Grand-mère paternelle Tentsepeh
Père Sheshonq Ier
Mère Pentreshmès ?
Enfant(s) Osorkon ?
Fratrie Osorkon Ier
Ioupout
♀ Tashepenbastet
♀ Méhytemouskhet ?
♀ Tanytsepeh ?
Djedptahiouefânkh ?

Nimlot Ier est le fils du roi Sheshonq Ier. Son père le nomme général d’Héracléopolis Magna dans le cadre de sa politique d'apanage[1].

Généalogie

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Nimlot est l'un des fils de Sheshonq Ier. Le nom de sa mère est inconnu. Il est possible qu'un certain Osorkon, fils d'un prince Nimlot et général d'Héracléopolis également, soit son fils, même s'il est possible, quoique moins probable, qu'il s'agisse d'un fils de Nimlot II, fils d'Osorkon II, qui a été général d'Héracléopolis également avant devenir grand prêtre d'Amon sous le règne de son père[2].

Il a souvent été assimilé à un prince Nimlot, attesté par des documents de la région de Léontopolis, fils d'un roi Sheshonq et de la reine Pentreshmès et général également, mais il semble que ce prince soit en réalité un fils d'un autre roi, peut-être Sheshonq II ou Sheshonq IIb [3].

Son père Sheshonq Ier, dès son arrivée sur le trône, souhaite contrôler au mieux le territoire égyptien et organise donc un système d'apanage dans lequel les principaux postes territoriaux sont confiés directement à des fils royaux, et, lorsque ces fils royaux meurent, ils ne sont pas remplacés dans leurs charges par leurs propres fils mais par les fils du roi régnant, même si ce système peut souffrir de quelques entorses[4].

C'est dans ce cadre-là que Nimlot devient général d'Héracléopolis, verrou stratégique entre le sud et le nord du pays[1]. Toutefois, il semble que le général d'Héracléopolis pendant le règne d'Osorkon Ier soit un certain Osorkon, fils d'un prince Nimlot qui est probablement ce même prince général d'Héracléopolis fils de Sheshonq Ier, ce qui irait à l'encontre de la volonté initiale de Sheshonq d'éviter des dynasties locales[2].

Très dévoué à la divinité locale Héryshef, il publie un décret ordonnant le rétablissement de la pratique longtemps perdue du sacrifice quotidien d'un taureau pour ce dieu[5].

Notes et références

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  1. a et b Payraudeau 2020, p. 98.
  2. a et b Payraudeau 2020, p. 109.
  3. Payraudeau 2020, p. 114.
  4. Payraudeau 2020, p. 98-99.
  5. Kitchen 1996, § 256–7.

Bibliographie

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